Le constat
Plus de 3’000 appellations ont été créées en Europe, pour que chaque vin puisse se présenter au public de la meilleure façon qui soit. Si l’on rajoute des médailles de concours et un design bien pensé, il n’en faut pas beaucoup plus pour que nous soyions perdus. L’étiquette de vin, bien souvent objet de design et de création, n’est pas pensée pour le néophyte, amateur de bons nectars mais dont les connaissances techniques ne sont pas forcément celles du meilleur sommelier du monde. Bien souvent, il nous manque cette partie de l’histoire qui fait le lien entre le terroir, le travail du vigneron et le goût du produit fini embouteillé.
« DOCG – IGP – VQPRD – GKA – QmP – Reserva – VR – IGT – AOC…Nous avons tous été confrontés à cette situation dans laquelle il est impossible de savoir si un vin est de qualité en lisant l’étiquette… »
le principe
Une étiquette pittoresque
Des données sur le terroir, la vinification, les sulfites et la fermentation se trouvent directement visibles sur la bouteille. Les experts y reconnaîtront des informations précises et qualitatives. Les amateurs se sentiront épaulés dans leur choix, avec tout ce qu’il faut pour être connecté au produit.
Une numérotation unique
A la fois pour se différencier mais aussi pour simplifier, nos vins portent une identification simple. Dans les soirées mondaines, il suffira d’annoncer que: « Chez Caius, le numéro 069 est absolument divin ! » pour mettre tout le monde d’accord.
l'histoire
Nous avons découvert qu’en 45 av. J.-C., lorsque les troupes de Jules César s’établirent sur les rives du lac Léman, les vétérans militaires obtenaient, après campagnes et conquêtes, le droit à une vie paisible et prospère au sein de la «Colonia Iulius Equestris». A cette période, la nourriture provenait des cultures locales mais l’approvisionnement en vin se faisait depuis l’Empire romain. Le «curator» s’assurait que seuls les vins autorisés par le Sénat, soient distribués aux légions. Le consul Carnotsus, désireux de découvrir d’autres goûts et las de ce choix restreint de breuvages, fit ordonner à son «cavus pater», une sorte d’œnologue de l’époque, d’importer de nouveaux vins de toute l’Europe. Les nectars qui n’avaient pas de nom, de par leur petite production, se virent acheminer en amphores numérotées, marquées à la craie…